Les ayants droit de feu M. B., décédé le 25 décembre 2022 dans un Centre Hospitalier Universitaire (CHU), ont récemment obtenu la reconnaissance d’une faute médicale dans la prise en charge du défunt. Cette affaire met en lumière de graves manquements de l’établissement face aux signes alarmants qu’il présentait durant son hospitalisation.
Contexte et faits : une hospitalisation aux conséquences tragiques
Le 20 décembre 2022, M. B., père de famille, est victime d’un accident de la route après avoir chuté de sa moto en tentant d’éviter un chien sur la commune de Saint-François. Transporté d’urgence au CHU, le patient présentait, à son arrivée, une atteinte thoracique et des douleurs abdominales persistantes. Sa famille, confiante, reçoit des nouvelles rassurantes des médecins, qui estiment qu’il pourrait bientôt quitter l’hôpital. Cependant, le 25 décembre, M. B. est retrouvé sans vie dans sa chambre, victime d’une hémorragie digestive non détectée.
Des manquements majeurs ont été relevés dans la prise en charge de M. B., notamment l’absence d’un examen gastro-entérologique demandé le 23 décembre et l’absence d’imagerie médicale de suivi entre l’admission et le décès. Ces éléments, essentiels au suivi du patient, auraient permis de déceler les signes précoces de l’hémorragie fatale.
