Agression à l’occasion de la mise en vente d’un véhicule de particulier à particulier.

Dans une affaire qualifiée initialement de tentative de meurtre, un couple s’est retrouvé plongé dans un drame judiciaire. Quelques semaines avant leur départ de Guadeloupe pour la métropole, un essai de véhicule en vue de la vente a viré au cauchemar lorsqu’ils ont été violemment agressés. Ce qui devait être une transaction entre particuliers a pris une tournure brutale, laissant des séquelles profondes chez les victimes. Lors de l’audience correctionnelle, le cabinet de Me AUGER a remis en cause la qualification criminelle finalement retenue.

En effet, le propriétaire du véhicule a été grièvement blessé par une plaie profonde à la carotide, une artère essentielle pour l’irrigation du cerveau. Cette blessure, qui a nécessité une intervention chirurgicale d’urgence, est restée en décalage avec la qualification retenue dans le dossier. La violence de l’attaque pose la question de la qualification d’une telle infraction, car une atteinte à la carotide, qui transporte un volume de sang considérable, peut conduire rapidement au décès.

L’axe de défense remis en doute par le Cabinet AUGER

L’agresseur a invoqué des troubles psychologiques pour tenter de justifier ses actes. Cependant, l’expertise psychiatrique n’a relevé aucun trouble du discernement, confirmant sa capacité à comprendre la gravité de ses actions.

Un traumatisme physique et psychologique durable

Le traumatisme n’est pas seulement physique pour le propriétaire du véhicule, qui souffre encore de douleurs et d’une perte auditive à une oreille, mais il est aussi psychologique. Les dommages corporels subis sont importants, et la reconnaissance de leur gravité est cruciale pour l’indemnisation.

Le droit des victimes et la reconnaissance de leurs préjudices

Me AUGER a rappelé les besoins de justice et de protection des victimes, ainsi que l’importance d’une réparation équitable. Une peine juste est obtenue pour prévenir la récidive et reconnaître pleinement la gravité des préjudices, tant physiques que moraux, subis par les victimes dans cette affaire d’une rare violence. Consciente de la gravité des séquelles du propriétaire du véhicule, le cabinet de Me AUGER a d’ores-et-déjà saisi la Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infraction et obtenu une provision pour couvrir le dommage corporel.